Madagascar 2017

Madagascar 

Ici les gens sont très gentils et serviables. Mais attention ne pas sortir la nuit seul, beaucoup d'agressions et surtout le vol à la tir en ville.

Ce sont les recommandations des habitants. J'ai un ami qui c'est fait prendre son téléphone dans la poche de pantalon sous notre nez et on a rien vu, il n'a rien senti.

De préférence mettre son sac sur la poitrine, derrière il est facile de le vider, je l'ai vu au Guatemala.

À Tananarive de l'hôtel un peu excentré je suis allée en bus dans le centre ville, ce jour là j'ai pris 5 bus différents, le centre ville, ancienne gare, le marché artisanal "où pullule des ados qui vous accostent en groupe. Pour m'en débarrasser j'ai dû me faufiler à travers les petits commerces, un m'avait retrouvé, il ne me lâchait pas voulait que je le suive, je cherchais un écusson pour coudre sur mon sac, disait savoir où il y en avait" et le palais de la reine, vue panoramique de toute la ville ou presque.

 Départ pour ANTSIRABE, arrivé là bas, je voulais trouver un quartz rose. Pas le temps de réfléchir un guide vient à moi, finit par me vendre son tour qui me semble très intéressant.

Avant je dois rejoindre un groupe de 6 personnes le jour même, pas le temps de manger, me voilà reparti pour MIANDRIVAZO , normalement 3 h de bus, avec le guide nous en avons fait 5 h.

Le groupe est constitué de 3 jeunes français, 2 jeunes canadiens, 1 espagnol et moi. Tout le monde est couché quand on arrive, j'ai très faim rien avalé depuis ce matin. Un gros poisson me régale et dodo.

Le lendemain départ à 5 h. Pour retrouver les 3 pirogues et les 2 piroguiers par pirogue. Je me retrouve avec l'espagnol et le guide dans la pirogue. Une bonne occasion pour me remettre à l'espagnol, ce monsieur Juan parle anglais mais pas français. Souvent je traduis en espagnol ce que me dit le guide, ça lui évite de recommencer en anglais.

Avec Juan je fais plus ample connaissance et j'avoue que l'on a beaucoup de points communs.

La descente de la rivière Tsiribihina est formidable, les paysages qui défilent tranquillement sous nos yeux sont apaisants. On s'arrête pour visiter un village, manger, les repas sont préparés par le cuisto qui commence à préparer la cuisine à bord d´une embarcation. Pas beaucoup de place, l'embarcation est très étroite.

Ensuite dans la petite embarcation on fait la sieste ou non . 

Tous les soirs on s'arrête sur une plage, des toiles de tentes sont montés, individuelle ou collectives selon les visiteurs. On assiste à de beaux couché de soleil. 

Une cascade nous attend avant le dîner, le gardien de la cascade nous dit c'est trop tard c'est fermé, vous ne pouvez pas y aller, on insiste mais notre guide a dû le payer pour nous laisser passer. Un bain dans une eau tiède nous réconforte car ici impossible de se laver, sauf dans l'eau du fleuve mais je doute de sa propreté.

Le 3 eme jour on longe un canyon, le soir sur la plage on est attendu par les villageois qui viennent nous saluer et nous faire voir leurs différentes plaies.

Excusez nous, nous ne sommes pas médecin!. Mais les européens ne font- ils pas de miracles? 

Nous avons droit à un spectacle donné par des jeunes, danses traditionnelles autour d'un feu, avec musique. Soirée sympathique. 

On arrive dans un village, une charrette et deux bœufs nous attendent pour continuer sur la terre ferme vers notre 4X4.

 En tout 3 charrettes, pour le confort même pas la peine d'y penser, directement assise sur le fond de la charrette on avance à travers des chemins boueux, cahoteux. Une expérience super sympa, à faire qu'une fois, c'est tellement inconfortable.

La voiture est là, journée route, les toiles de tentes sont replantées dans un autre village. Demain la visite du parc national des Tsingy De Bemaraha.

 

Les Tsingy, c'est impressionnant c'est pics agressifs coupants là comme une forêt de pierres. 

Un peu de sport pour grimper ces rochers, se faufiler entre deux roches imposantes par leurs taille, le sac de côté, les obèses ne passent pas. Tout en haut on a une jolie vue des environs.

Tsingy signifie, marcher sur la pointe des pieds, autrefois les gens marchaient nu pieds sur ces roches coupantes. 

Hier les grands Tsingy, aujourd'hui les petits.

Je trouve plus beaux ces petits Tsingy c'est rochers envahi de plantes d'un vert tendre, ils sont moins austères que les grands Tsingy.

Nous voilà repartis pour l'allée des baobabs vers Morodava. Le baobab sacré, le baobab amoureux et l'allée des baobabs sous le couché de soleil, magnifique!.

Demain départ avec Juan pour Belo sur mer dans une petite embarcation, juste un peu plus grande que celle sur le fleuve et avec une voile un peu recousue de partout, et de beaux trous, on fera avec. 

À bord rien est prévu pour les petits besoins, aucune intimité et on ne peux pas bouger, l'embarcation  est trop légère etroite, au risque de faire chavirer. Juan ne sais pas non plus comment faire. De ce fait je ne bois presque pas. 

Nuits dans des petits villages au bord de l'eau avec de beaux couché de soleil.

3 jours sur la  mer, belle expérience inoubliable.

 À Morombe on prend un camion brousse pour rejoindre Tulear. 

Grand folklore, une bétaillère transformé en transport humain. 23 heures là dedans, un calvaire. 

Des banquettes si étroites que même moi avec mon 1 m 59 , j'ai juste les fesses qui reposent assises, les cuisses dans le vide, les genoux qui tapent contre la banquette avant avec encadrement métallique. 

Aux pieds sous la banquette un coq et une poule qui prennent de plus en plus de place, voir se poser sur nos pieds et quand on les poussent on a droit à un gentil coup de bec.  

Un camion surchargé, des adultes, des enfants partout même dans l'allée,  voyage en partie de nuit donc tout le monde est affalé sur les provisions, sous nos sièges, sacs de riz, poulets, ha! au moins il n'y a pas de cochon, qu'elle chance.

 La musique à fond comme dans une discothèque, les gaz d'échappement qui nous sont souvent retournés par le vent, là encore pas d'arrêt pipi, j'avais prévu, heureusement, j'ai coupé une bouteille d'eau. Je me cache avec une grand tissu ainsi je peux faire.

"Mais il est trop tard je suis malade, je n'ai pas assez bu en mer".

 Il fait vite froid après le couché du soleil, on ne peux pas descendre la bâche de protection est coincée par les attaches des marchandises qui sont sur le toit.

La cerise sur le gâteau, une route qui autrefois était goudronnée, aujourd'hui il ne reste que des vestiges, on a droit à une piste pleine de trous.

Inutile de dire que quand on arrive à TULEAR on est super content bien que tout cassé.

Après avoir remis nos os en place on va se reposer à l'hôtel. Que c'est bon de pouvoir s'allonger 2 nuits à l'hôtel pour nous remettre de cette expédition.

À TULEAR, je vais chercher une améthyste rose qui en fait est un Quartz. Dans un magasin, nous sommes (Juan et moi) accueillis par un français et d'où? de Bretagne, comme ça sent bon la mer de chez nous!.

Il veut me vendre une améthyste taillé, je préfère brut. Il finit par me donner 2 améthystes violette et une rose, Juan a aussi eu droit à son améthyste. Merci à ce monsieur généreux. 

Finit le camion brousse maintenant le bus, direction ISALO pour le parc national. Très cher, mais il est vrai que c'est beau.

Dans le parc un lémurien gris pas vraiment farouche tourne autour des cuisiniers qui préparent les repas pour des visiteurs. Un hibou vient nous rendre visite en plein jour.

 Une cascade, 2 piscines naturelles, une bleue très turquoise, l'autre noire, on marche dans le canyon, c'est vert, c'est magnifique. 

On repart content de cette visite, même si on a pas vu d'autres lémuriens, il fait trop frais, ils sont encore dans les grottes au chaud dans la montagne.

En route pour FINARANTSOA . Ville trépidante, on passe une nuit et on repart pour ANTSIRABE, JUAN  doit repartir pour l'Europe on ne traîne pas, on repart après une nuit pour TANANARIVE.

Je suis bien malade, fièvre et épuisée. Je consulte un médecin à Tananarive qui me dit c'est la malaria, médicaments pour ça.

Il s'avéra plus tard que ça n'était pas le palu mais une infection urinaire rénal avec une anémie aggravé. En tout 6 jours d'hôpital, 2 au Laos et 4 en Thailand.Avec rapatriement du Laos en Thailand par avion sanitair, oxygène, prise de tention toutes les 20 minutes.

Un voyage chargé de nouvelles expériences et accompagnée d'un homme bien sympathique. 

Madagascar inoubliable !.