Rêve de petite fille.

Après avoir été évacué en avion médicalisé du Laos vers  la Thaïlande, la cause étant une hémorragie rénale, le trajet c’est bien passé, assistance sous oxygène, 2 médecins à mes côtés  prise de tension toutes  les 15 mn.

J’arrive à l’hôpital où déjà m’attendait Maxime avec le sourire, ça m’a telllement fait plaisir de le revoir! Merci à mon fils pour sa présence.

 Radio, échographie, prise de sang, analyse urine etc... inquiétude mon taux de globules rouge ne remonte pas, reste très bas, bien qu’il n’y ai plus d’hémorragie. Deux solutions soit je reste ici un mois et ensuite rapatriement en France pour complément de soins, soit une transfusion sanguine et je repars dès que le taux de globules remonte.

J’ai choisi la transfusion, 2 poches seront nécessaires, le soir même on me dit que demain je peux partir le taux de globules est normal. En fait je ne sortirais que le sur lendemain à la deman.de du médecin de l’assurance, ce qui m’arrangeait ça m’a laissé le temps de me préparer psychologiquement.

Après approbation du médecin j’ai repris ma route avec la promesse d’aller doucement pendant un mois.

BANGKOK.

La maison de Jim THOMPSON, cet Américain venu vivre à Bangkok, a developété le commerce de la soie.

LE GRAND PALAIS, magnifique, bien que beaucoup de monde j’ai réussi à faire de belles photos. Différents temples, tous très colorés et brillants. Les Kongs, canaux de Bangkok, sympa à faire.

KOH TAO île du sud, moins fréquentée que les autres îles. Une nuit au port à MAE HAAT sera plus que suffisant dans un hôtel horrible, les lits alignés les uns à coté des autres sans aucun espace, on sort du lit par le bas, à chacun sont spot aveuglant tout le monde, même  pas un rideau de séparation, dès que tu ouvres la porte de la chambre tu sais où se trouve les toilettes, suivre l’odeur. Heureusement cette nuit là j’étais seule dans l’hôtel. Je plie les bagages pour aller à CHALOK BAN KAO, 2 kms plus loin et tellement plus tranquille. Le Czone Hôtel très bien, peu de monde. Je loue un scooter, le tour de l’île sera vite fait, certains endroits impraticables des pentes trop raides pour le scooter qui dérape et se couche. Presque  toutes les plages sont privées avec accès payants.

Un séjour agréable d’une semaine de repos, où se trouve tout se dont nous avons besoin, banques, restaurants, location masque et tuba.

Je quitte l’île pour KANCHANABURI via Bangkok, départ en train de THONGBURI c’est une petite gare sûre une autre rive au sud de Bangkok. Le trajet est sympa permet de découvrir autrement le pays.

KANCHANABURI un bungalow sur la rivière KWAY.

Pour visiter avec un minimum de fatigue et de temps plusieurs sites intéressant j’ai pris Erawan Aventure, je n’ai pas regretté, c’était très bien.

D’abord le NATIONAL PARK ERAWAN, les 7 Waterfalls en paliers aux eaux turquoise cristallines. Les singes qui se balancent au dessus de nos têtes.

Puis promenade à dos d´éléphant.

KRASAE CAVE, construite pour le passage de la ligne de chemin de fer sous la montagne, le terrain trop sablonneux, projet abandonné. La ligne de chemin de fer a donc été faite sur des pilotis au dessus de la rivière Kway.

L´ancien train de DEATH  RAILWAY entre montagne et précipice. De nombreux accidents par le passé. On est monté dans ce train chargé d’histoire, impressionnant le passage dans le vide sur l´interminable pont sur pilotis.

Le BRIDGE OVER THE RIVER KWAY, ce pont célèbre pour l’avoir vue dans le film le PONT DE LA RIVIÈRE KWAY, beau et toujours en bon état.

AYUTHAYA  devient la deuxième capitale du SIAM après SUKOTAÏ.

À l’hôtel le Jutharat Home non loin du site, extras,  gentille et serviable la dame sera à vos petits soins. J’ai tellement aimé qu’à chaque fois que j´étais de passage dans le secteur je venais dormir chez elle.

Départ à vélo pour la visite du site, c’est magnifique beaucoup d’émotions devant ces beaux restes pleins d’histoires, 2 jours pour tout voir et revoir afin de ne pas oublier.

Le WAT  PHRARAM, le WAT PHRASI SI SANPHET qui a été le plus grand temple bouddhiste de la région, le WAT CHAI WATTHANARAM, le WAT MAHATA où l’on peut voir le tête du bouddha (décapitée par les Birmans ) enlassee par les racines de ce gigantesque figuier

Qui a dit que les éléphants rose n’existaien pas?

Rencontre de Wei de Mongolie et de Eidei une jeune japonaise, tous 3 nous avons passé du temps ensemble, on à visiter en bateau un site sur une autre rive, peu de visiteurs.

Pour terminer la  journée un bon repas et une bière pour trinquer à notre rencontre bien sympa. Séparation au bout de 3 jours chacun sa destination.

Je continue vers CHIANG MAI, des temples, reste de mur d’enceinte de la vieille ville.

Le WAT CHEDI LUANG.

LE WAT PHRASINGH où j’ai assisté à  la prière des Moines avant leur repas dans le temple. Pour moi un moment d'émotion.

Le WAT CHEIDI superbe. Deux jours de balade à travers la vieille ville.

Puis direction le nord pour CHIANG KHONG (1 nuit) en passant par CHIANG RAI où l’on peut voir le WAT RONG KHUN, les sculptures fines comme de la dentelle incrustées  d’éclats de miroir, pour moi le plus beau temple contemporain tout blanc, il me fait penser à un gâteau de fête en crème chantilly. Vraiment une merveille, construit par un artiste Thaï en l’honneur du défunt roi RAMA  IX.

Une petite construction dans le même style que le temple mais tout doré, se sont les toilettes. Inattendu et surprenant.

 Un bateau pour le LAOS, une nuit à LUANG PAKBEN sur le Mékong avant LUANG PRABANG (2jours de bateau, prévoir à manger, car rien à bord) trajet agréable, sans ce préoccuper de nous un éléphant seule se baignait au milieu du fleuve. Agréable navigation, un dépaysement total.

Retour en Thailande après être passée en Chine, au Vietnam, au Cambodge et enfin sortir du LAOS par le centre est pour arriver à...

LOEI  plusieurs temples à voir. Le WAT RATCHA BURANA tout près de l’hôtel, le WAT HANG PAYA que je traverse pour aller au WAT YA et ses ruines, tous sympas à voir.

PHIKANULOK

SUKOTAÏ, un accueil très chaleureux, boisson, fruits et sourire. OOD et TUTU son mari m’invitent  le soir au festival dans Historique Parc de Sri Chatchanalai, un super spectacle retraçant cette époque où les Cambodgiens voulaient conquérir tout le pays, installés puis chassés, ils ont laissés derrière eux  des temples très differents de style.

Un grand feu d’artifice a mis fin à cette liesse.

 Super soirée haute en couleurs, lasers changeant de couleur sur les ruines, artisans retraçants la vie d’autrefois comme on peut le voir dans nos campagnes. Soirée inoubliable.

Visite du site SI CHATCHANALAI dont j’ai eu un aperçu hier soir, mes hôtes m’ont déposé devant l’entrée le matin, sont venus me chercher en fin d'après midi.  Surtout des ruines bien avancées. Sur un endroit colline des échassiers ont trouvés domicile, il sont des milliers à nicher dans les arbres.   

Le site de SUKHOTHAÏ à été la première capitale du SIAM.

                                                                      Wat Mahata          

Hors saison pas beaucoup de visiteurs, parfais pour bien s’imprégner de son histoire, grande citée antique qui s'étendait sur plusieurs kms, des vestiges bien conservés comme le WAT MAHATA.

Vraiment c’est à voir, c’est grandiose. A vélo la visite est plus rapide et permet éventuellement de revenir sur nos pas afin  de ne pas oublier ce lieu.

Un reproche à faire sur l´obligation de payer une autre entrée au même prix pour voir d’autres ruines à l’exterieur du site principal. La journée c’est terminé par la visite d’un temple Cambodgien. 

Dans le centre ville queTutu me fait visiter, une rue est devenue un casse tête, sur les fils électriques une escouade d’oiseaux donnent leur concert tous les soirs. Attention ne pas passer dessous!. 

Toujours avec mes hôtes:

Au petit matin j’ai assisté à l’offrande de nourriture faite aux moines. 

 La visite d’un village artisanal avec l’exploration des environs à vélo. Une longue marche pour aller jusqu’en haut de la cascade SAI RUNG, il fait très chaud, mais bien ombragé, nous sommes en sous bois. On a pas mal escaladé les rochers pour arriver en haut. Rentrés fatigués mais contents. Une fois de plus une super journée.

Au bord d’un lac pour la journée un concours de pêche. Nous à l’ombre d’un bungalow sur l’eau, on mange et admire le lac et les pêcheurs. Je loue un bateau pneumatique et je fais le tour du lac à la rame, environ deux heures et demi de navigation. On est rentré après avoir vu un beau couché de soleil et une nuée de chauves souris qui rentraient pour la nuit.

                                                                       OOD(OOT)

                                     Au loin ce ńest pas de la fumée mais un nuage de chauve souris 

                                                                   TUTU(TOUTOU)

NAN, du terminus de bus à l’hotel 1km300 que j’ai fait à pied avec mes 17 kg sur le dos.

Des temples pour tous les goûts, multicolores, argent ou or. Dans le temple argent un moine vient vers moi, me salut me demande d’où je viens, si je voyage seule, mon âge. Pourquoi toutes c’est questions? je vais le savoir très vite, il m’avait vu en ville avec le sac sur le dos et traîner ma petite valise. Après m’avoir complimenté sur ma force de sexagénaire, on se salut et on se quitte.

Je loue un vélo pour faire le tour de la ville. Beaucoup de temples, lumineux par leurs décorations architecturales, ça me rappelle les illuminations de Noël. J’aime!. Un tronçon de mur d’enceinte qui reste là comme pour que l´on se souvienne du temps d’avant. Une vieille maison en bois en parfais état, semble avoir arrêté le temps.

LAMPANG LUANG, la cité des calèches. Au sud de CHIANG MAI.

KRABI petite ville bien agréable. Sur la vase à marée basse j’ai vu des poissons se déplacer  pour manger. C’est amusant de voir des poissons sortir de l’eau pour se restaurer.

Une promenade sur la digue, manger une soupe de crevettes fraiches, du poisson grillé  et en dessert un riz collant aux mangues. Tel a été mon repas de réveillon du nouve an.

Pour bien commencé l’annee 2018, le 02/01, j’ai fait à RAILAY BAY près de KRABI de l’escalade pour la première fois de ma vie, de 8:30 à 14:00. Avec une coupure d’une heure. Super expérience. Après avoir échappé à la mort il y a 6 mois, là j’ai vu que j’avais récupèré toutes mes forces. Juste sur le dernier parcours j’ai dévissé une fois, je commençais à être bien fatigué. L’ile de RAILAY BAY est jolie mais trop de monde sur les plages.

Demain départ pour la Malaisie et pas une seule coubature.

De retour de Malaisie et de  Singapour, première étape SURATTHANI.

Parti de la Malaisie en train pour la frontière, le train stop en Malaisie, on doit reprendre le train ou un bus côté Thaïlandais  plus loin, des taxis chers se proposent de m´y emmener, j’opte pour la marche quand une moto taxi me propose le trajet pour beaucou moins cher, le sac sur le dos, la petite valise devant avec le chauffeur, nous voilà parti pour l'autre douane, je descend avec mon sac sur le dos, laisse ma valise sur la moto. Là il fallait repondre sur papier à tout un tas de questions, faire la queue pour être interrogé dans un bureau, votre nom, adresse où vous allez en Thaïlande, comptez vous rester longtemps, votre billet d'avion, vous voyagez seule. Oh c’est la première fois que j’ai eu droit à un pareil interrogatoire. Heureusement que j’avais fait une réservation pour la Nouvelle Caledonie.

Une fois l’émotion passée je m’en suis inquiétée du sort de ma valise, le monsieur m’attendait bien sagement, trouvait le temps long, se demandait ce qu’il se passait.  Direction un bus pour PATTHALUNG dont le départ est st imminent alors que j’aurais du attendre pour un départ en train.

Un autre bus pour SURATTHANI  petite ville au bord de l’eau, quelques temples à voir. Un matin très tôt comme j’aime le faire, je marche dans les rues à la la recherche de belles photos je passe sur un pont, dessous passe un égout et là ama grande surprise je voie un énorme Varan qui me regarde se met à courir, se retourne vois que je ne lui veux pas de mal  alors marche tranquillement ce qui m’a permis de faire 2 photos.

Quelques jours à KOH PHAYAM avant de quitter l’Asie. Un mini Van pour RANONG  ( entre Koh Phayam et Ranong deux vérifications de passeports) puis un ferry pour KOH PHAYAM, au port  une moto taxi pour mon hôtel . Un bungalow à 4 mn de la plage, sous les arbres avec un grand espace devant sur le jardin. La mer est chaude, pas de grosse vagues good! 

Cet Américain très original avait dans ses cheveux (lok’s) un miroir, une clochette, des rubans, des coquillages, un petit porte monnaie, des plumes.

Sur la plage des mouches qui piquent. Surtout dans les hôtels en bordure de plage, une femme avait les jambes entierement couvertes de boutons. Elle me disait que les démangeaisons étaient terribles. Heureusement elle ne faisait pas d’allergie.

Mon voyage en Asie se termine, j’ai aimé les sites antiques, certaines régions, certains pays comme le Laos, le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande pour là Chine c’est une autre histoire que je raconterais dans le prochain blog. Mais l’Asie est trop structurée, pour moi trop Américanisé. Pourtant çà vaut la peine d’être vu, il y a des lieux magnifiques. Quelques rencontres fort sympathiques mais pas autant que dans le reste du monde.

Chaque continent est différent pour en avoir fait un bon nombre je ne peux pas dire en toute sincérité un est plus beau que l´autre. Même si je préfère certains pays à d’autres. A chaque fois que je suis dans un pays je trouve toujours de belles choses a voir.

Pour moi les pays les plus diversifiés sont la France, suivi par la Bolivie. Dans tous les pays il y a de belles choses à voir .

 J’ai vraiment galeré pour écrire ce blog, mes photos disparaissaient continuellement même en les enregistrant régulièrement .

Cambodge

Départ de l’hôtel sous la pluie en vélo tuc tuc puis le bateau express 5 à 6 heures de trajet. A la douane Cambodgienne un souci parce qu’il ne me reste qu’une seule page sur mon passeport, normalement à Chengdu j’aurai dû avoir un autre passeport mais la Chine avait bloqué la valise diplomatique, ce qui fait que je suis allée à l’ambassade de France à Phnom Penh dès mon arrivée, j’ai eu mon passeport 2 mois après la demande en Chine. Pour en revenir à mon passage au Cambodge le douanier me dit, il faut 2 pages, soit je paye 15$ en plus du prix du visa, ou je suis refoulée. Le visa à été collé sur deux cachets d’une autre douane.

Pas le choix! 

Me voilà  à PHOM PENH, la chance on accoste à 300 m de l’hôtel.  La capitale n’est pas désagréable même si elle grouille de voitures, de monde, de bruit, il y a de quoi visiter.

Après la Chine qui m’avait beaucoup stressée je n’arrivais pas à retrouver mon équilibre bien que le Vietnam m’ai apporté un peu de sérénité ça restait insuffisant.

Je décide d’aller sur une île, j’ai choisi KOH RONG SAMLOEM. Je n’ai pas regretté. Pratiquement 7 heures de trajet bus et bateau compris. Après avoir fait 45 mn de marche pas facile dans la jungle pour arriver à SUNSET BEACH, ( même allégée pour avoir laissé une partie de mes affaires à l’hôtel de Phnom Penh) je découvre un bord de mer avec seulement 3 hôtels rudimentaires et le calme, très peu de touristes. Logée dans un bungalow devant la plage, restaurant sur place, pas de commerce, pas de distributeur de banque sur place juste un sur l’il. Une vie à la Robinson améliorée. Je pensais rester 6 jours j’en suis partie que 10 jours après tellement j’étais bien, snorkeling, pas vue grand chose juste une pieuvre et quelques poissons mais le plaisir de nager dans une mer chaude. Des couchers de soleil superbes.

                                                                  Dans les toilettes à Sunset Beach

Tu KAMPOT, il y a beaucoup d’Européens qui vivent ici. Un soir au restaurant un européen déjà  bien ivre agressait verbalement deux jeunes filles du personnel, soudain vient m’adresser la parole, me demande de qu’elle région de France je viens, la Bretagne, les bretons sont des socialos de merde, je répond je ne fais pas de politique, il me dit et casse couilles en plus. Je lui réponds certainement casse couilles mais je ne suis pas toute seule à l’être de plus Monsieur  je ne vous ai pas invité à venir cracher dans mon assiette. Très vexé il est parti.

Ville agréable, promenade de 3 heures au bord de l’eau et le tour de la ville. Visite du parc BOKOR dans la montagne, je rentre ravie de cette balade à scooter,  traversée de forêts de mimosas en fleurs.

KEP la route n’est pas vraiment top, mais arrivée au port il y a le marché aux crabes gardés dans des casiers restes dans l’eau  pour les garder vivants, sorties au fur et à mesure de la vente. Des poissons  trop petits pour la vente qui se vendent quand même. Un marché à ne pas manquer.

Le village de KEP est surtout une grande place où est concentré les commerces. Je longe la mer, la promenade est sympa à faire. Des singes dans une propriété au portail ouvert, j’ai pris quelques photos et suis partie ils étaient si nombreux que je n’étais pas fière.

SIEM REAP, temples d’ANKOR, j’ai loué un vélo, le site est très grand,  ANKOR WAT de toute beauté, Le BAYON beau,  les ruines de PROHM avalées par les arbres aux longues racines, on dirait des bras qui enlassent le temple, l’ensemble est magnifique, presque irréel. C’est étrange comme ce lieu me fait penser au temples de l’Egypte, construction du même type avec une enceinte avec un parcours intérieur et encore un mur, des allées bordeees de statues, dans un style différent.

Après 30 kms de vélo le retour se fera sous la pluie, j’ai quand même échappé à la grosse averse qui a inondée les rues en un rien de temps.

C’est une visite à ne pas manquer, site magnifique et impressionnant. Cette nature qui sans bruit reprend sa place avec une telle force!. 

KAMPOT THOM, le bus m’arrêt à 850m de l’hôtel, juste une étape avant MONDOLKIRI.

 Visite à scooter du WAT PHONM SANTUK 809 marches, surveillées par les singes.

 D’autres temples comme le SAMBOR PREI KUK en forêt, en ruines et non entretenues.

MODOLKIRI ALFREID juste une étape, ensuite je ne sais pas comment je me retrouve à SEN MONOROM, je voulais aller à BANLUNG mais il se fait tard, une nuit et départ pour BANLUNG dans le RATANAKIRI. J’avais choisi un homestay mais quelle horreur, bien que pas difficile, un minuscule matelas sur un bloc de bois, trou dans la cloison pour voyeurs, les moustiques qui arrivent de partout et pas et moi moustiquaire, pour la toilette c’est un bassin dont l’eau sert à la douche comme aux WC et on se lave les mains dedans, il pleut la cour est innondée, boueuse  jusqu’au ras de la porte d’entrée, il fallait se déchausser pour marcher dans la maison couverte de boue, non merci j’ai changé  de crèmerie pour Balcony guesthouse, vue sur  un petit lac, le propriétaire est un français  fort sympa, sa femme douce et serviable.

 Visite de plusieurs Waterfall KACHANG, CHO ONG et KATIENG,  la route je dirais les chemins de terre qui y mènent sont défoncés par les tracteurs, boueux très difficiles à  pratiquer.

Au retour le Bouddha sur la colline en passant devant le WAT PHNUM SWAY.

Rentrée très fatiguée de cette journée.

Un trek en brousse de 3 jours avec un guide Phonom Phon et un allemand Andreas. 1:30 de route en moto taxi dont une partie en terrain boueux, arriver à la VOEN (village)  nous prenons un repas avant de nous embarqusur le bateau où sur l’autre rive démarre notre trek, le guide nous dit dans 3 heures on va arriver au villlage, après une marche rapide, souvent dans la boue nous l’avons fait en 2:30 avec une halte dans un hameau pour se désaltérer. Le guide avait du mal à nous suivre on l’attendait à chaque croisement, puisqu’on ne savait pas dans quelle direction il fallait aller.

Le village de BANG NAKASSAN ethnie des  Kavet, des maisons sur pilotis région de rizières.

Une vieille femme de 80 ans nous accueille avec un grand et beau sourire, cette femme est très belle malgré son âge avancé. Après un repas préparé par le guide (pâtes déshydratées avec des haricots  vert longs et crus) un peu juste on a fait avec, suivit d’ une toilette succincte, il n’y a pas de douche, dans une salle commune on dort dans un hamac. Après une nuit horrible, les hommes de la maison on bu de l’alcool à base de riz jusque tard dans la nuit avec de la musique à la radio et des conversations bruyantes, c’est seulement vers 02:00 du matin que le calme est revenus, pas pour longtemps, à 5:30 les 2 enfants se sont mis à jouer dans la pièce à rire, courir.

Debout à 6:30 fatiguée, dure va être la journée. Café et nouilles chinoise en soupe ( eau et vermicelle déshydratées) et à 08:00 départ.

( dans une cabane en bois les toilettes, à cheval au dessus d’un trou je vois un cochon en dessous qui lève la tête et commence à grogner en se léchant les babines) j’ai eu si peur que je suis sortie en courant. Malgré les nombreux moustiques j’ai opté pour la nature.

                                                    Les toilettes en haut, les porcs dessous

Andreas qui lui aussi a mal dormi est de mauvaise humeur, on ne l’entendra pas de la journée. On traverse des rizières, marche nu pieds dans l’eau la boue, je ne suis pas rassurée depuis que j’ai marché sur un crabe. Phon le guide qui me tend la main pour grimper sur le talus gluant de boue, je glisse et l’entraîne dans ma chute, trop drôle, c’est un peu boueux qu’on s’en relevera. Bof ça va sécher ! Moi qui déteste la boue j’ai été bien servie dans ce trek.

Il fait chaud le soleil cogne, la marche est difficile surtout que la nuit n’a pas été terrible,  presque blanche. Après 6:00 de marche en partie avec des sangsues on arrive à la cascade, quellle cascade ?pas de cascade une petite chute d’eau. On se déshabille pour retirer les sangsues de nos vêtement et sur le corps, 4 sur moi.

(On était en novembre 2017 aujourd’hui en mai 2018 toujours pas guéri de leur morsure, une dermatologue à ma demande a brûlé les plaies, plus pommade cortisone après cicatrisation de la brûlure. Ça semble vouloir guérir).

On se repose se baigne on en profite pour se laver. Nous voilà reparti pour 2:30 de marche dur dur chemin boueux et inondé, Andreas n’en peu plus on est obligé de l’attendre souvent car il fait de nombreux arrêts, moi même je puise dans mes réserves pour avancer. On retrouve le même gîte,  cette fois je demande à Thon de me trouver un autre lieu pour dormir, à quelques pas de là me dit une maison inoccupée, je saute sur l’occasion, un matelas sur la sol, c’est parfais. Je ne mange pas je suis trop fatiguée, Andreas me rejoint toujours pas un mot, je me couche sous une moustiquaire lui n’avait pas mit sa moustiquaire et peu de temps après je l’entends râler après les moustiques. Je m’endors  peu de temps après j’entends un chien qui pleure, il semble être avec nous, je ne bouge pas je suis trop fatiguée de plus ça ne me dérange pas plus que ça, j’ai des bouchins d’oreelles. Andreas furieux se lève va lui ouvrir la porte et le chasse, se recouche quand j’entend à nouveau un chien qui pleure, je me dis pourquoi et comment il est revenu? Je ne bouge pas c’est encore Andreas énervé qui se lève insulte le chien qui ne voulait pas sortir, tape du pied, tempeste en allemand,  finit par le mettre dehors, se recouche très en colère.

                                                       pose, repas sur feu de bois et bain 

Ça me faisait rire parce que je pensais ici on va être tranquille et bien non même les chiens de la tribu ne voulaient pas que l’on dorme. En fait il y avait 2 chiens enfermés avec nous que nous n’avions pas vu dans la pénombre de la pièce le soir.

                                                                            Maison familiale          

                                                         Maison de notre deuxième nuit  

 J’entendais malgré les bouchons d’oreilles dans l’autre maison les hommes qui riaient hurlaient. Dans l’ensemble mieux dormit. Debout 6:30 café vermicelles chinois natures sans rien d’autre et départ 8:30 pour le retour à l’hôtel Balconi à BANLUNG.

Avant  il faut encore marcher, passer plusieurs rizières sans retirer mes chaussures cette fois, je glisse souvent dans la boue, halte pour de reposer et boire et de nouveau ont repart. Andreas ne suit plus, le guide nous dit de l’attendre assis à l’ombre il revient peu de temps après avec une moto, prend Andreas et repart, je vais attendre 45 mn avant de le revoir, à mon tour je monte sur la moto, me dépose au restaurant près du quai où attendait Andreas. On mange et prenons le bateau pour l’autre rive. De là la moto taxi jusqu’à l’hôtel. Le pauvre Andreas a dormi sur tout le trajet, vraiment un trek pas facile sans trop de choses extraordinaires mais l’aventure était presente.

Peu d’oiseaux, on a entendu des singes mais pas vu, on ne voulait pas les sangsues on les a eu.

A l’hotel le guide disait à qui voulait l’entendre, qu’au départ qu’il me trouvait trop âgée  parce que les 3 jours étaient durs, qu’il ne fallait pas se fier à l’âge parce que j’avais mieux marché qu’Andreas, lui de dire oui mais  elle est une baroudeuse et elle a l’expérience de la marche pas moi.  Et oui je lui dis même avec l’âge on peut être performant.

Depuis que je voyage souvent au début on me regarde d’un air un peu moqueur et on me précise vous savez ça va être dure, au retour on me dit bravo parce que ceux qui me regardaient un peu de travers ne me suivaient pas.

Comme le Vietnam j’ai aimé le Cambodge, que de bons souvenirs et de bonnes rencontres.

 Vietnam 2017

Passer la frontière en partant de Nanning (Chine) en bus en passant par Dông Dang. Ce pays est certes moins avancé en technologie que la Chine, moins propre mais le peuple est tellement plus agréable, souriant aimable, aime rendre service contrairement à ses voisins.

J'ai pris le train en Chine et au Vietnam, on ne peu pas faire de comparaison le train moins beau, moins propre moins confortable mais on se sent à l’aise, pas de cris, pas de passage au rayons de fouille.

Ici règne le calme comme au Laos.

 J’ai vu une moto qui transportait un cochon grillé attaché sur une planche derrière le chauffeur, à peine recouvert d'un tissus, et en route pour la fête.

Dans le bus tout en conduisant le chauffeur avait posé son portable devant le tableau de bord, regardait une vidéo roulait à 40. Après lui avoir dit gentiment que j'allais à la gare, que le temps m’était compté, il a éteint son portable semblait mécontent que j’interrompre son film.

En campagne un paysan lavait le museau de son bœuf qui ne contestait pas ses soins. De ce tableau dégageait une certaine  tendresse.

La végétation est variée, différente au nord, le sud plus chaud et humide ou pousse des bananiers, palmiers, cocotiers, flamboyants. La nourriture est bonne, beaucoup de légumes, la cuisine un peu moins grasse qu'en Chine.

Dans l'ensemble le Vietnam est humide il y a pas mal de moustiques gourmands qui piquent à travers les vêtements, on ne les entends pas et sont minuscules. 

Hanoï que j’ai aimé, visite des vestiges du temple sur le lac ANDNGOC 1,20€ l’entrée. La BAIE D’ALONG quelle merveille, j’ai payé  un peu plus chère pour être sur un petit bateau,  nous étions 5 touristes à bord.  Le personnel très agréable. Une nuit 2 jours 170$ que je ne regrette pas.

Nous avons dormi dans une crique à l’abris de la foule des autres bateaux. Dans la soirée j’ai fait 1 heure de kayak visite des grottes dans ces immenses rochers flottants. Au petit matin après un petit déjeuner copieux, en barque de bambous menés par des femmes la visite d’un village de pêcheurs, aucun enfants, ici hommes et femmes sont là que pour la pêche pendant quelques jours puis partent le temps d’aller d’un Week-end dans leurs foyers et reviennent. Pas de temps pour s’occuper des enfants.

Ensuite la visite d’une  ferme élevage de perles, on force l’est huitres à fournir une perle en l’ouvrant et est posé un grain qui sera recouvert de nacre, pauvre de nous tout ça pour parer madame.

Cette balade est superbe.

Le fait d’avoir payé cher nous a permis de prendre des photos sans avoir tous les bateaux voisins dans notre objectif et de pouvoir dormir loin de la foule sur les bateaux populeux où toute la nuit ils font la fête.

HUE la citadelle TOMBE DUC TU très jolie, le temple OF HEAVEN, la tombe HAI DINH, Pagode TOMBE DU ROI.

Une jeune Vietnamienne m’aborde, elle voudrait pratiquer l’anglais avec moi, c’est drôle parce que je ne parle pas plus en anglais qu’elle, ça nous a permis de  nous promener un peu ensemble tout en parlant en anglais. 

HUE vers HOI AN 150 kms, j'ai loué un scooter que j’ai laissé  à l’hôtel à mon arrivée, la transaction est simple tu laisses un sac sur les lieux de la location, quand tu arrives à ta destination tu téléphones pour donner ton adresse, une personne vient chercher le scooter et t’emmène ton sac en échange, 300.000 D. Départ vers 8:00, la route est super à faire en deux roues, tu t'arrêtes où tu veux pour faire des photos. Dans un premier temps je devais partir seule , au dernier moment une jeune fille indienne  allait aussi à Hoi An à scooter, on m'a demandé si j’acceptais  qu'elle m’accompagne. La route à deux c'est mieux en cas de panne ou un incident quelconque . Nous voilà parti, la sortie de la ville pas facile, elle n'était pas rassurée, trop de circulation. La route est belle, le paysage beau surtout à partir du moment où on longe la mer. On a pris un petit chemin qui nous menait dans un estuaire, ici pas de touriste quel privilège ! On est allé mettre nos pieds dans l'eau le long d’une plage avant d'arriver à l’hôtel, l'eau était chaude. Après 4:30 de route ont a échangé les scooters pour nos sacs qui arriverons vers 17:00.

Visite du pont couvert Japonais, loué un autre scooter pour aller sur le site archéologique de MY SONG, l’entrée est chère pour les ruines qu’il y a à voir, en partie détruit par les Américains pendant la guerre. Au retour panne d’essence, un monsieur a tenu à pousser mon scooter jusqu’à la station qui était à 50 m. Vraiment des amours ces Vietnamiens.

Belle journée.

10:00 de train, me voilà à SAÏGON. Ici les gens sont désagréables, complètement différents du reste du pays, les renseignements donnés sur les bus par l’hôtel sont erronés. J’ai appris que les habitants du nord et du sud ne s’appréciaient pas, sans doute ceci explique cela. Ça ne fait rien je continue mes visites CU CHI les tunnels construits pendant la guerre. L’homme est un génie d’idées pour la destruction. Impressionnant le travail qui a été fait sous la terre. Je suis rentrée dans un tunnel, je peux vous dire qu’il faut marcher accroupi, qu’on manque d’air, qu’il fait très chaud, pas fait pour les gros ni les grands. Les bouches d’aérations faites dans des termitières, les besoins étaient fait dans des caisses de munitions vides qu’ils jetaient dans le fleuve par la suite, aucune odeur, aucune trace de vie sous terre où tout était fait pour vivre sans avoir besoin de sortir. Les pièges extérieurs pour l’ennemi, d’une cruauté sans borne j’en frémi encore.

CHAU DOC par la route, bus couchette. A l’hôtel pas un mot en anglais que du Vietnamien, je voulais des renseignements pour le passage au Cambodge, je ne sais pas comment j’ai réussi à ce qu’il fassent venir une personne qui parle un peu anglais. Ouf!, loue un scooter pour visiter la RÉSERVE NATURELLE DE TRA SU à 28 km de Chau Doc, très humide mais tellement beau. 

Le TEMPLE DE LA DÉESSE CHUA XU, le marché flottant en pirogue sur le Mékong, visite d’une usine de granulés pour élevage de poissons. Le quartier Musulman et sa Mosquée, un atelier de tissage.

Demain un bateau express pour le Cambodge.  

  De Melaka à Singapour quelle aventure!

Pour commencer tout va bien, ça commence à se gâter à la frontière de Singapour. Le bus me dit il sera à nous attendre de l’autre côté, sauf que beaucoup de monde au passage douane, que beaucoup de personne sont du pays et sont passés rapidement avec une carte d’identité à des guichets particuliers. Moi seule j’ai attendu une demi heure voir 45 mn avant de passer et à la station de bus de récupération personne, je me renseigne auprès d’un homme de la sécurité qui téléphone ? on me dit dans 10 mn. Je retourne sur place attends 30 mn, je me renseigne auprès d’autres chauffeurs qui me disent il y a longtemps qu´il est parti et ils rient.

 Je vais voir un agent de contrôle des bus qui m’explique qu’il faut que je prenne un bus qui va ... ensuite un taxi et repayer oui mais je n’ai pas dollars de Singapour et pas en dis distributeur,  généreux il me donne de quoi payer mon trajet. Ouf! Merci à cet homme très généreux. Mais que de stress...

L’hôtel pas trop mal. C’est full ou presque.

Comme dab je pose mes sacs et parcours les environs, la ville bien sur puisque qu’il n’y a que cela ici. Je me sens très fatiguée je rentre tôt prends de nombreux renseignements à l’accueil et me repose. Il fera jour demain. 2 eme jour je vais voir où se trouve la gare des bus pour mon départ demain, réservation de mon billet sur le net. Sympa le gars à l´accueil qui a tout fait pour moi, c’est la seule personne qui m’ai rendu ce service depuis que je voyage en Asie.

Une journée très chargée m’attend.

Je file vers l’attraction principale de la ville, une partie en métro et beaucoup à pieds. Je vais monter au Sky park, c’est un buildings  formé de 3 tours à leurs sommets une plate forme en forme de bateau, montée 23$ pour moi plus de 65 ans 20$. C’est splendide de la haut, on voit tout Singapour ou presque. Le jardin des plantes est là à mes pieds où à été tourné le film Avatar.

Contente je rebrousse chemin à pied jusqu’à l’hôtel.

Là une sortie est prévu vers 17:00, parcours de la ville en trottinette, circuit de 5:30. Pas de chance plus de place, mais au moment de la distribution des trottinettes je suis présente, il en reste pas mal, je demande en insistant d’un air quémandeur de participer, et hop me voilà partie avec les autres.

Notre guide se souci de mes capacités de résistance sur ce long trajet, il a pu constater que je me trouvais toujours en tête jusqu’à la fin. Bien des jeunes tiraient  la langue.

Nous avons eu l’occasion de voir deux spectacles de nuit, un sur l’eau, musique et jets d’eaux en couleurs. L’autre spectacle au jardin des plantes, musique et couleurs changeantes sur les arbres du film l’Avatar. Les deux spectacles très beaux. Nous visitons le parc populaire, différents espaces , quartiers, magasins et tout ça à trottinette, on est 16 personnes, autant dire qu’on ne passe pas inaperçu, des anciens me regardent, le pouce en l’air acquiescent de la tête leur contentement de me voir faire du sport it’s good!  me dit-on.

Je rentre bien fatiguée de cette longue et formidable belle journée.

Singapour grande ville sur une petite île, pas grand chose à voire mais jolie. Deux jours suffisent pour en faire le tour.

Comme nous sommes le 03 janvier 2018 je vous souhaite à tous une très heureuse année.

Ayant  pris beaucoup de retard dans mon blog j'écrirai mon périple de la Chine du Cambodge du Vietnam et de la Thaïlande un peu plus tard.

Le passage à la douane super simple, ça change de certains pays d’Asie.

 Départ de KRABI en Thaïlande, un mini van et avant la frontière un autre, le chauffeur de ce dernier passait son temps au téléphone, conduisait bizarrement par à coup sur l´accélérateur. On est arrivé sain et sauf à PENANG, le chauffeur sympa nous dépose devant notre hôtel respecticf.

 Cette île reliée par un pont de 5 km avec le continent, devient presque île. Mon hôtel à GEORGETOWN est très bien et en centre ville, toutefois dans un quartier calme.

   Georgetown ayant été colonisé a gardé dans la vieille ville son style architectural de l’époque. Une ville agréable à visiter. Un parcours passe temps pour découvrir les peintures sur les façades.

                                                              Vieux quartier flottant

                                                                      Vue du fort

De Penang vers IPOH la route est en bon état mais monotone pratiquement que des palmiers à huile. J’arrive au guesthouse là on me propose de mettre dans la salle commune un matelas pour la nuit, j'éclate de rire, ce n’est pas ça que j’ai réservé. La jeune fille finit par me donner ce que j’avais réservé, un lit dans un box.

Comme PENANG, IPOH garde de belles maisons de l’époque coloniale. Par contre il y a un jardin Japonnais qui ne vaut pas cette nomination, nul trop nul. Visite de la ville puis départ pour PANGKOR en passant par LUMUT puis le ferry.

Cette île quel régal, peu de touriste ici calme repos, oui bon il pleut tous les jours, la plage est loin de mon hôtel qu’importe je loue un scooter, je n’ai pas eu envie de me baigner cause de gros cargots non loin plus une quantité non négligeable de bateaux locaux. Par contre je me suis régalée du paysage, des toucans qui viennent manger dans la main qui leur tend fruits ou concombre, jungle parfumé et oui c’est la saison florale, criques désertes de sable chaud. 

                                                                 Ici tout est permis

                                                                          Gourmand le Toucan 

                                                                    Une des plages

MELAKA ville agréable beaucoup de beau monuments. Facile à visiter tout ce qu’il y a à voir est dans le même quartier ou presque. Beaucoup de marche à faire tout au bord des cours eau, tôt le matin pour eviter les touristes chinois en grand nombre. 

                                                     Pouces pouces décorés et très sonores   

KUALA LUMPUR, perso j’ai aimé la mosqué, le palais , les tours jumelles construites dans les années 70, les plus hautes au monde à cette époque, le marché.

Je n’ai pas cessé de voir et revoir tous ces sites ces trois jours passés là bas. De jour le vieux quartier est beau mais de nuit c’est superbe.

                                                                        palais

                                                                      Mosquée 

Petite interruption en Malaisie pour Singapour. Je vous en parlerai après la Malaisie.

De Singapour je suis remontée à TAMAN NEGARA en passant par KUALA LUMPUR, puis un autre bus pour JERANTUT, (c’était un peu là course le premier bus est arrivé vers 6:30 l’autre bus 8:00 dans une autre station assez loin et heure des embouteillages.)

De JERANTUT petit parcours de 3 heures en pirogue à moteur avec 2 Autrichiens avec qui je venais de faire connaissance,  jusqu'au village où se trouve tous les tels, en face du parc National de TAMAN NEGARA.

L’hôtel  pas facile à trouver mais bien placé était un peu excentré, à côté de la mosquée et pourtant je ne suis pas gêné par les appels à la prière. Ici le calme règne les oiseaux  en grand nombre chantent, les grenouilles une bonne partie de la nuit font leurs commentèrent sur la journée, ça y va bon train. Pas de bruit humain, peu de voitures et de scooters. Je reste là pratiquement sans rien faire que lire, écouter le temps qui passe, écrire manger et dormir. J’avais prévu une halte de 2 jours j’y suis restée 6.

Visite du parc entrée 5 Myr plus 1 pour faire des photos . La Canopes sympa à faire sans trop se fatiguer, les arbres centenaires c’est à celui qui sera le plus grand, vu de leur sommet ou presque c’est formidable, c’est beau, il manquait les oiseaux c'était d’un silence! des  bruits me parvenaient d’au loin.

Deux autres parcours dans la journée BUKIT TERESEK et BAMBUN TAHAN rien de bien spécial, vu tout de même des singes, des oiseaux de beaux papillons et une plante incroyable, vertes ou bleue selon comment on l´a regarde et un étrange animal qui est passé devant moi en courant, chassé par les touristes bruyants un peu plus loin. Gros comme un petit chien, la tête d’un rongeurs ressemblant à un énorme écureuil avec une queue courte. Il m’a vu je n’ai pas bougé est resté devant moi à marcher tranquillement, pour ne pas le déranger je n’ai pas pris de photo, dommage.

 BUKIT TERESEK point de vue surplombant le village de l’autre côté de la rivière  des ORANG ASLI que je voyais assez bien d´où j'étais.

Visite du village des ORANG ASLI, en pirogue à moteur on a remonté les rapides à contre courant, inutile de dire que nous avons été bien arrosé, j’avais prévu le coup j’étais équipé. Pas comme la jeune chinoise qui est sortie du bateau trempée.

On arrive sur une plage le village est là avec ses occupants. Certains nous regardent d’autres ne font pas attention à nous. Les ORANG ASLI un des derniers peuples aborigènes d’Asie du Sud est. Il ne reste que peu de famille, une est ici comme dans un musée vivant, non pas contrainte et forcée d'être là mais devenue intéressé par l’argent ils ne bougent plus. ( Je me pose une question Qui les a Intéressé à l'argent pour être là pour les touristes).

Les autres familles vivent au cœur de la jungle, sont nomades.

Quoi qu’il en soit nous avons eu un aperçu de leur vie, la sarbacane faite dans un roseau est protégée par une housse de bambou ajusté pour ne pas perdre la sarbacane en route. Les flèches empoisonnées avec le produit d’un arbre, à l’autre extrémité il place un morceau de bois taillé très léger le balsa, collé avec la résine du latex qui pousse ici en grand nombre. La flèche est faite dans la tige de la feuille du palmier. Quand ils tuent un singe avec le poison,  tout de suite ils enlèvent  la partie de la piqûre pour ne pas être empoisonné eux même.

Ils font du feu toute la journée pour chasser les insectes. Ceux qui sont dans la jungle font du feu comme leurs ancêtres avec un roseau tendre frotté sur un morceau de bois dur taillé,  le roseau se craquelle, s'échauffe et finit par devenir noir et fumé, déposé ensuite sur des copeaux  de bois tendre pour le faire flamber.

Très intéressant cette visite.

Il 

Pour quitter TAMAN NEGARA, le bus local  (un vieux taco) direction JERANTUT, puis un bus de nuit pour KOTA BARU, arrivée loin de la ville à 03:30 du matin, un taxi après avoir téléphoné à mon guesthous, bien sympa on m’accepte à pareille heure. Accueilli avec une boisson chaude et des biscuits. Ensuite tout le monde au lit pour quelques heures de sommeil.

Assez loin du centre mais desservi par un bus. Je marche beaucoup, visite le bord de mer qui est vraiment horrible, l’eau est boueuse sur une grande largeur.

KOTA BARU, petite ville sans grand intérêt juste bien pour une halte. Je suis tombée  dans un homestay incroyable, les hôtes dans mes âges,  petit déjeuner  payé en ville, pour finir mon séjour que je pensais être que de deux nuits a été de 4 nuits, la veille de mon départ  j’ai été invité au restaurant, dans la famille de la dame à une vingtaine de kilomètres. Là je suis devenue l’attraction de la soirée. 

J’ai sympathisé avec la jeune cuisinière EYRA ZAHARAH qui est la fille des tenanciers. Elle parle un peu français mais surtout cuisine très bien. Soupe de champignons aux légumes, poulet en sauce gingembre, petits légumes frits en omelette, thé de TAMAN NEGARA un thé rouge délicieux servi avec un peu de lait sucré.

On m’a fait faire un film publicitaire en langue du pays pour le restaurant mentionnant mon passage chez eux après un long voyage et oui plus de 7 ans que j´ai quitté la France, voyage non stop.

Ils étaient fières que je parle (en Thaïlandais) de ma présence dans leur restaurant et de sa très bonne cuisine.

Enfin des gens charmants, passé une très bonne soirée devant un repas délicieux.

                                                             C’est le moment des adieux

KUALA KANGSAR, je fais une halte de 2 nuits comme souvent. La première nuit  le jour de mon arrivée ( comme je ne sais jamais si je serai à l’hôtel tôt dans la journée il y a souvent des imprévus et une autre nuit pour récupérer et avoir le temps de prendre un billet de bus ou de train afin de ne pas rester sur place à attendre un départ, parfois il n’y en a que 2 par jour pour ma destination. Et j’ai le temps de voir le plus important quand la ville n’offre pas d’intérêt particuliers.

KUALA KANGSAR petite ville jolie à visiter, une fois de plus je suis tombée sur une location incroyable, 20€ pour une maison immense pour moi toute seule. La femme qui devait me remettre les clés était là avec de la famille à m’attendre 6 enfants et sa belle sœur.

Loin du centre je demandais comment je pouvais avoir un taxi, pas de numéro de taxi connu par ces dames. La responsable décide de m’emmener où je veux en ville. Ok je veux acheter un billet de train pour Phatthalung. Ensuite la famille au complet m’emmène au centre touristique pour infos sur les visites possibles. Le mec me demande 200Myr pour la journée de visite en sa compagnie et encore 200Myr pour demain. Je lui dis que c’est trop cher merci je vais visiter toute seule avec un plan de la ville copie en noir et blanc qu’il me vend 10Myr. La solution a été vite trouvé, les personnes qui m’accompagnaient en voiture me proposent de me faire visiter la ville. J’ai donc fait la découverte KUALA KANGSAR avce toute la famille, quelques beaux endroits comme le palais, un vieux pont construit par les Anglais, une petite place sympa, un marché artisanal avec beaucoup de bibelots made in China, et passer deux heures dans leur maison en attendant la fin de la grosse averse.

Accompagné à la gare pour mon départ par certains membres de famille dont la jeune fille qui parlait anglais servait de traductrice, m’a offert au nom de tous une lettre exprimant leur plaisir de m’avoir connus et un petit cadeau. J’étais très émue, à mon départ la maman pleurait de me voir partir. J’ai passé 2 jours agréables en compagnie agréable.

La frontière en train on s’arrête juste avant,  un peu après PERLIS KANGAR ensuite une moto taxi pour passer les douanes, la première sans souci, côté thaïlandais il fallait passer dans un bureau et là questionos qu’est ce que vous venez faire en Thaïlande, moi, prendre l’ avion pour la Nouvelle Calédonie, montrez moi votre billet. En attendant votre date de départ qu’allez-vous vous faire, moi, visiter ce que je n’ai pas encore vue.C’est la première fois qu’on me demande un billet de départ depuis 2011.

La moto taxi toujours là avec un de mes sacs, m’attendait patiemment pour m’emmener à  la station de bus pour SURATTHANI.

Pour résumé un peu ce voyage, j’ai aimé la Malaisie, les habitants supers gentils, toujours un sourire aux lèvres et près à rendre service.

Ce que je n’ai pas aimé: la nature est saccagée pour planter des palmiers à huile, il y en a partout même quand on pense qu’il n’y en a pas parce qu’on ne les voit pas du bord de la route, arrivée sur une hauteur on découvre que dans la vallée ce n’est que ça. Le latex rapporte moins que l’huile que l’on trouve dans tout, même dans certains cafés solubles.

La Malaisie est presque 100/100 musulmane, c’est certainement une des raisons qu’on ne voit pas beaucoup de touristes, ici pas d’alccol.

Deuxième visite du LAOS.Le22 /07/2017 arrivée de Thaïlande en direction de la Chine.La frontière passée  11:45 sur un autre bateau. Pas de vente de nourriture juste des toilettes.

                                                                Au nord sur le Mekong     

                                                                     Rives du Mékong  

Après plusieurs arrêts on arrive vers 17:00 à MUANG PAGBEN, village au bord du Mékong. Le voyage se fait sans  que je trouve le temps long, le paysage est agréable, beaucoup de tourbillon, de rochers et de déchets plastique sur la rivière.

Pour 100.000 kips j'ai une chambre avec savon, serviette et un grand lit. Une bonne soupe à la citrouille au lait de coco et au lit. Depart à 9:00, toujours en bateau arrivée à LUANG PRABANG à 16:00. Ce qui fait un jour et demi  de bateau au total.

On accoste à 5 km de la ville, tuk tuk pour l’hôtel Tony Centet en plein centre ville, difficile à trouver on ne voit pas le nom de l'hôtel facilement et il y a un autre Tony hôtel ne pas confondre. J'ai acheté un nouveau sac de voyage encore plus petit que la petite valise. Tout au long de ma route je laisse ceci cela pour me soulager d'un peu de poids. À Tony Center je retrouve après 4 mois le copain Tristan français connu en Thaïlande.

J'ai découvert une boulangerie non loin du centre.

Un billet pour la Chine et me voilà parti en direction de la station de bus avec Tristan qui va au Vietnam.

De l'hôtel un tuk tuck qui nous laisse à la station sans un mot repart comme un fou, ok on a une réservation mais il nous faut un ticket jaune, on ne l'a pas, on se demande, c'est quoi cette histoire. Quéduques instant plus tard on voit revenir notre tuk tuk qui vient vers nous et nous donne ce fameux ticket jaune et repartir dans la foulée sans explication, tout va bien, on ne repaiera pas 2 fois notre voyage. Pour moi 23 heures de bus  couchette jusqu'à KUNMING CHINE.

Je me retrouve au côté d'une jeune fille avec qui j’ai fait connaissance à  la station de bus avant le départ ( les lits, une couchette deux personnes, assez confortables). Deux étages, nous sommes en haut. Le trajet est monotone  sur la couchette du haut on voit mal le paysage. Je dors pour passer le temps. Quatre jours après mon arrivée au Laos j'arrive à  Moran frontière avec la Chine.

Pour la 3 eme fois au Laos,  après la Chine le Vietnam et le Cambodge.

Passer la frontière Cambodgienne sans problème pas de fouille de sacs, sauf qu’un douanier positionné avant le poste de frontière me demandait 40$ pour faire le visa. Je lui ai fait le coup de je n’ai que 30$ et un peu d’argent Laotien,il a gardé sous son coude un bon moment mo passeport pas un mot puis est revenu me dire 40$, je ne l’ai ai pas, mécontent il me rend mon passeport et me dit d’aller toute seule passer la douane où j’ai payé 30$ et 1 de plus pour le douanier, à cela rajouter 2 $ pour l’autre douanier qui colle le visa. Pas de fouille de bagages ici cool!. 

4000 îles le bus s’arrête à Ban Nakassan où on prend le bateau pour Donn  Khon, l’île la plus grande du sud reliée par un pont à Don Det. Je vais dans le premier guesthouse  que je trouve, bungalow au dessus qui fleuve, coin sympa. Visite à scooter de la  chute de LiPHI dans le parc SOMPHAMIT, entrée 35000 kips. La plus grande chute d’eau d’Asie du sud- est qui descend vers le Cambodge. Une ancienne voie ferrée une locomotive restée là laissant passer le temps sur sa carcasse métallique, les restes d’une école française rappelle l’époque coloniale. Chutes de  PA SAY bien moins spectaculaires, s’y rendre à pied est un moment de plaisir, au cœur de l’île à travers rizières et maisons authentiques. Je m’aventure plus loin des sangsues affamées m’attendent et c’est comme une cavalerie qui arrive sur mes pieds. Incroyable de nul part elles arrivent, c’est comique de voir à la vitesse qu’elles se déplacent en ce tortillant. Pas d’arrêt pipi sinon attention aux sprinteuses. Il y en a aussi sur les branches qui tombent sur les bras. Je cours pour m’éloigner de ce secteur infesté, bien que pas dangereuses ce n’est pas agréable de saigner de partout, de plus je fais une allergie,  démangeaisons pendant au moins 3 semaines.

Je reste 4 nuits sur cette île tranquille.

 CHAMPASSAK hôtel sur le Mékong le Kaimklong on y est bien, 15$ la nuit . Là 3 français bien sympathiques, ils font un semi marathon au Laos. Dans quelques jours ils courent à Luang Prabang.

Visite du WAT PHOU (petit Angkor) en ruine. Construit par les Khmers dont la route commence au Cambodge avec  Angkor à Siem Reap.

Des lieux qui ont  certainement été très beaux.

LA GLOIRE EST ÉPHÉMÈRE LA MORT ÉTERNELLE.

 Le muséum à la sortie du site est intéressant, petit donc pas de gavage intellectuel.Le prix est compris dans la visite des ruines 50.000kips.Un autre temple moins vieux situé  sur les rives du fleuve le  WATT MUANG KANG

                                                          Circuit du plateau des Bolovens 

LE PLATEAU DES BOLOVENS départ de PAKSE. En scooter je fais la grande boucle, tout au long de la route des cascades très jolies. Comme  TAD YUANG  qui verse ses eaux cristallines entre des zones de verdure. TAD FANE très haute je ne voyais pas la base de sa chute tellement elle est haute.

TAYICSEUA plus à l’est est aussi très jolie. Le guesthouse qui s’y trouve est tenu par une femme très désagréable, tu commandes un repas au restaurant sur place, elle te fait attendre fait comme si tu n’existais pas, on peux attendre une heure sans qu’elle bouge le petit doigt mais si tu commences à lui dire que tu as très faim avec le sourire alors elle bouge et prépare ton plat.

Le VÉGÉTAL GARDEN hôtel où se trouve une cascade qui n’est pas spectaculaire mais prendre un verre sur la terrace qui donne sur le jardin où s’etale un cours d’eau entre des îlots de fleurs c’est sympa à voir.

Direction TAD LO attention au jeunes voleurs de téléphone, à une station essence je me suis faites piquer le mien que je venais de mettre dans la pochette de mon chemisier, je ne m’en suis aperçu que  quelques kms plus loin.

La cascade de Tad Lo dans un village très joli. Je suis restée 3 nuits dans un bungalow près de la rivière, vue agréable lieu tranquille.

On peut voir un éléphant prendre son bain chaque jour, bof les touristes sont contents  je ne sais pas si l’éléphant est du même avis. Un cornac debout sur son dos l’obligeant à une immersion totale plusieurs fois, perso ça ne me plait pas.

Visite du village du peuple Katum ethnie minoritaire animiste. Histoire du village conté par le capitaine kook, des coutumes qui nous surprennent, comme une personne décédée par accident est enterrée loin du village pour ne pas faire venir les mauvais esprits, toute sa famille (voir 30 personnes) doivent s’exilées plusieurs mois dans la forêt pour ne pas avoir les mauvais esprits dans la maison. Les mariages sont faits par les parents très jeunes ou pour des hommes qui ont de l’argent pour acheter une petite fille pour devenir sa femme, à 9 ans elle peut êtres mariée à un homme de plus de 40 ans. Ici une année est 8mois, le mois de la récolte de riz, le mois des mangues etc... ce qui fait que personne ne connait son âge comme nous le concevons.

THATHEK départ pour la super belle et immense grotte de KONGLOR il n’y a que l’entrée qui est superbe mais la visite en barque vaut la peine d’être vue, une torche est indispensable, si les couleurs sont banales, la hauteur et la longueur de ce lieu est incroyable.

                                                                  Grotte de Konglor 

                                                                        THATHEK 

Luang Prabang visite de plusieurs villages aux alentours comme XIENG MEN, temples le Wat Longkom isolé en hauteur  d’où une vue sur Luang Prabang.

                                                           Temples Luang Prabang

                                                          Confection de petites sucreries

                                                                Cascade de Kuang Si

                                                                 Ours à Kuang Si (parc)

Pays aux habitants calmes.

Arrivée à Vientiane le 07/06/2017 je retrouve mon fiston Maxime que je n'ai pas vu depuis 2 ans, grande émotion.

Nous avons été loué des vélos on a été faire un tour le long du Mékong tout en cherchant un restaurant typique laotiens que Maxime avait lu sur un bouquin, il ne doit plus exister. On est  revenu dans le centre-ville on a trouvé un petit endroit sympa là on est resté au moins deux heures parce que j'étais extrêmement fatigué. 

Demain le bus en direction de VIANG VIENG, 3:00 de route.

 VangVieng, un petit hotel, un bungalow un peu retire de la route, calme. Un restaurant très bon juste à côté, avec un menu on nous donnait âne assiette de fruits gratuitement.

Tôt le matin il pleuvait nous sommes parti pour un tour sur la rivière en barque à moteur, la pluie avait cessée,  balade à faire, les couleurs, le calme, nous étions seuls sur l'eau, la nature verdoyante brillait des gouttes d'eau de pluie fraîche tombée.

Au retour sur la terre ferme, nous avons loué 2 scooters. C'était trop bien, on a visité une grotte comme jamais je n'avais vu une telle splendeur, la roche bleue avec des voiles blancs  de calcaire encore très pure, parsemée de paillettes de couleur or. Je pense que ma lampe blanche a favorisée les couleurs de cette grotte.

Une merveille, pourtant nous étions seuls à la visiter, elle n'était pas sur le plan de visite touristique, il faut dire que pour y arriver on a eu du mal, les marres d'eau, sur le sentier  boueux qui nous faisait constamment déraper.

 Une journée formidable.

On cherchait le village du peuple HMONG, on ne l'a pas trouvé. 

À LUANG PRAGBAN, beaucoup de temples, c'est à celui qui sera le plus brillant. On parcours la vieille ville, le marché artisanale en soirée. L'ambiance de cette ville est agréable.

On commence par louer des vélos à notre hotel, galère style de vélo ou tu pélades et ça n'avance pas, petites roues sans dérailleur bien sûr, on fait demi tour on échange les vélos pour des scooters. On fait le tour des  temples. Le temple qui domine la vieille ville est à 360 marches, que je monte péniblement. De la haut on a un magnifique point de vue de la vallée. Je me sens vraiment très fatiguée, voir épuisée.

On a pris un tour pour faire une balade à dos d'éléphant, départ 8:30. 

Après un long parcours en taxi, sur une route en mauvais état on arrive sur le lieu  au bord du Mékong pour la  rencontre avec les éléphants, on attend nos montures, les voilà, pour commencer ils vont prendre un bain, ensuite sur mon éléphant on installe un siège, intention délicate pour une femme d'un âge avancé. Dans un premier temps je monte sur son dos, c'est très inconfortable, je passe sur le siège,  Maxime n'a pas besoin de nacelle.

Une  belle promenade sur le dos de ces pachydermes aux pas assurés et légers.

Un souvenir inoubliable bien que touristique.

Sur le retour on s'arrête dans un village artisanal, des flacons contenant de l'alcool de riz avec des serpents, des lézards, des scorpions au choix, sont là à vendre. 

Des tissus tissés à  la main, beaux et doux. Après un ou deux achats ont reprend la route.

Je ne me sens vraiment pas bien, je décide d'aller à l'hôpital pour voir un médecin, bien que Maxime soit avec moi qu'il parle parfaitement  l'anglais, il est difficile de se faire comprendre, enfin on y arrive, après un prélèvement urinaire, une prise de sang, on ne veux plus me laisser partir, je suis très anémiée et j'ai du sang coagulé dans les urines. Je passe une nuit à l'hôpital avec perfusions pour arrêter une hémorragie interne. Je suis bien ennuyée pour Maxime, nous devions demain faire un trekking.

Une échographie révèle une infection rénale avec gonflement de la rate, anémie très grave. On me dit que je ne peux pas voyager dans cet état. Conclusion 3 nuits à l'hôpital, première chose à faire arrêter l'hémorragie.

Adieu le trekking pour moi et bonjours tous les soucis pour Max. Cette histoire gâche son séjour au Laos.

Sortie de l'hôpital, je continuerais le suivi médical à Vientiane. Prises de sang et analyses d'urine. Je vais à l'hôtel, je me repose et on sort manger, j'ai du mal à marcher, je rentre très fatiguée.

Max va faire le trekking qu'il attendait. Moi repos, je sors juste pour manger avec appétit. Max rentre content de sa balade, il est fatigué. le terrain était très glissant, des sangsues mais content Il a passé une bonne journée.

On va manger, j'ai très bien mangé, soupe et frites. Je me sens beaucoup mieux.

 On prend le bus pour VANG VIENG à 6:30. on arrive vers 11:30. De retour à l'hôtel Molina ( comme à notre premier passage). Je me repose un peu et on va manger. Je vais mieux.

Je reste à l'hôtel pour me reposer. Max est parti faire un tour à moto, il ne fait pas très beau.

Départ pour Vientiane à 6:30.

Maxime part pour la Thailand,  son voyage est assez gâché comme çà il faut qu'il contin, je vais un peu mieux.

Je me rend au centre médical français pour analyses diverses à Vientiane. Le taux de globules rouges est toujours très très bas et la rate toujours très gonflée. Je retourne le lendemain, le médecin est inquiet, me dit de me rendre le plus tôt possible en Thailand pour recevoir les soins et faire les analyses complémentaires qu'ils ne peuvent pas faire ici, je détrui mes globules rouges et blancs, je ne peux prendre ni train ni bus, le mieux c'est l'avion, m'indique un hôpital privé à Bangkok, dit qu'il connaît bien le directeur.

Il semblerait que ce médecin est quelque peu malhonnête, parce qu'en fait je n'ai pas de souci côté globules blancs, vérification faite par la suite.

Conclusion je dois partir vite et en avion à Bangkok. Le médecin avise l'assurance, je parts ce soir avec une demande de médecin à bord. Arrivée au guichet de l'aéroport on nous dit il n'y a pas de médecin dans l'avion, on ne veux pas de moi. Retour à l'hôtel. L'assurance me signal que demain matin des médecins viendront me chercher à l'hôtel. Un avion médicalisé  et sous oxygène  m'emmène à Bangkok. 

 J'avise mon assurance ( la M A E, qui a été super, parfois un peu de difficulté pour communiquer, mais je dois dire que leur équipe est formidable ) mon assurance me dit de ne pas bouger qu'un taxi vient me chercher à l'hôtel pour un hôpital qui me fera des examens pour l'assurance, elle veut savoir exactement où en est mon état de santé pour prendre les meilleurs disposions pour un transfert, soit Bangkok soit la france. 

Bangkok,  je retrouve Maxime à mon arrivée  à l'hôpital, ce qui m'a fait plaisir de voir mon fils là à m'attendre. Il est pour quelques jours en Thailand avant son départ en France.

Je refais les examens que j'avais fait au Laos. Le taux des globules rouges reste inchangé, il faudrait attendre au moins un mois pour retrouver le minimum de globules  et le rapatriement en france. Je décide de faire comme on me l'avait proposé au Laos une transfusion, double doses et me voilà guéri. Je quitte l'hôpital après demain pour reprendre mon voyage, aucune  restriction si ce n'est de beaucoup boire et une convalescence d' un mois. 

Et oui ce n'était pas le Palud  comme me l'avait dit un médecin à Madagascar, la cause de l'hémorragie était pas assez bu et surtout resté sans uriné pendant 9 heures, 3 jours de suite.

À Madagascar  trois jours en pirogue sur la mer, je n'avais pas bu, cause impossible de s'arrêter pour uriner et la pirogue était si étroite que je ne pouvais pas me soulager en mer. Les reins n'ont pas aimé.

Me voilà  reparti  pour de nouvelles aventures!

Madagascar 

Ici les gens sont très gentils et serviables. Mais attention ne pas sortir la nuit seul, beaucoup d'agressions et surtout le vol à la tir en ville.

Ce sont les recommandations des habitants. J'ai un ami qui c'est fait prendre son téléphone dans la poche de pantalon sous notre nez et on a rien vu, il n'a rien senti.

De préférence mettre son sac sur la poitrine, derrière il est facile de le vider, je l'ai vu au Guatemala.

À Tananarive de l'hôtel un peu excentré je suis allée en bus dans le centre ville, ce jour là j'ai pris 5 bus différents, le centre ville, ancienne gare, le marché artisanal "où pullule des ados qui vous accostent en groupe. Pour m'en débarrasser j'ai dû me faufiler à travers les petits commerces, un m'avait retrouvé, il ne me lâchait pas voulait que je le suive, je cherchais un écusson pour coudre sur mon sac, disait savoir où il y en avait" et le palais de la reine, vue panoramique de toute la ville ou presque.

 Départ pour ANTSIRABE, arrivé là bas, je voulais trouver un quartz rose. Pas le temps de réfléchir un guide vient à moi, finit par me vendre son tour qui me semble très intéressant.

Avant je dois rejoindre un groupe de 6 personnes le jour même, pas le temps de manger, me voilà reparti pour MIANDRIVAZO , normalement 3 h de bus, avec le guide nous en avons fait 5 h.

Le groupe est constitué de 3 jeunes français, 2 jeunes canadiens, 1 espagnol et moi. Tout le monde est couché quand on arrive, j'ai très faim rien avalé depuis ce matin. Un gros poisson me régale et dodo.

Le lendemain départ à 5 h. Pour retrouver les 3 pirogues et les 2 piroguiers par pirogue. Je me retrouve avec l'espagnol et le guide dans la pirogue. Une bonne occasion pour me remettre à l'espagnol, ce monsieur Juan parle anglais mais pas français. Souvent je traduis en espagnol ce que me dit le guide, ça lui évite de recommencer en anglais.

Avec Juan je fais plus ample connaissance et j'avoue que l'on a beaucoup de points communs.

La descente de la rivière Tsiribihina est formidable, les paysages qui défilent tranquillement sous nos yeux sont apaisants. On s'arrête pour visiter un village, manger, les repas sont préparés par le cuisto qui commence à préparer la cuisine à bord d´une embarcation. Pas beaucoup de place, l'embarcation est très étroite.

Ensuite dans la petite embarcation on fait la sieste ou non . 

Tous les soirs on s'arrête sur une plage, des toiles de tentes sont montés, individuelle ou collectives selon les visiteurs. On assiste à de beaux couché de soleil. 

Une cascade nous attend avant le dîner, le gardien de la cascade nous dit c'est trop tard c'est fermé, vous ne pouvez pas y aller, on insiste mais notre guide a dû le payer pour nous laisser passer. Un bain dans une eau tiède nous réconforte car ici impossible de se laver, sauf dans l'eau du fleuve mais je doute de sa propreté.

Le 3 eme jour on longe un canyon, le soir sur la plage on est attendu par les villageois qui viennent nous saluer et nous faire voir leurs différentes plaies.

Excusez nous, nous ne sommes pas médecin!. Mais les européens ne font- ils pas de miracles? 

Nous avons droit à un spectacle donné par des jeunes, danses traditionnelles autour d'un feu, avec musique. Soirée sympathique. 

On arrive dans un village, une charrette et deux bœufs nous attendent pour continuer sur la terre ferme vers notre 4X4.

 En tout 3 charrettes, pour le confort même pas la peine d'y penser, directement assise sur le fond de la charrette on avance à travers des chemins boueux, cahoteux. Une expérience super sympa, à faire qu'une fois, c'est tellement inconfortable.

La voiture est là, journée route, les toiles de tentes sont replantées dans un autre village. Demain la visite du parc national des Tsingy De Bemaraha.

Les Tsingy, c'est impressionnant c'est pics agressifs coupants là comme une forêt de pierres. 

Un peu de sport pour grimper ces rochers, se faufiler entre deux roches imposantes par leurs taille, le sac de côté, les obèses ne passent pas. Tout en haut on a une jolie vue des environs.

Tsingy signifie, marcher sur la pointe des pieds, autrefois les gens marchaient nu pieds sur ces roches coupantes. 

Hier les grands Tsingy, aujourd'hui les petits.

Je trouve plus beaux ces petits Tsingy c'est rochers envahi de plantes d'un vert tendre, ils sont moins austères que les grands Tsingy.

Nous voilà repartis pour l'allée des baobabs vers Morodava. Le baobab sacré, le baobab amoureux et l'allée des baobabs sous le couché de soleil, magnifique!.

Demain départ avec Juan pour Belo sur mer dans une petite embarcation, juste un peu plus grande que celle sur le fleuve et avec une voile un peu recousue de partout, et de beaux trous, on fera avec. 

À bord rien est prévu pour les petits besoins, aucune intimité et on ne peux pas bouger, l'embarcation  est trop légère etroite, au risque de faire chavirer. Juan ne sais pas non plus comment faire. De ce fait je ne bois presque pas. 

Nuits dans des petits villages au bord de l'eau avec de beaux couché de soleil.

3 jours sur la  mer, belle expérience inoubliable.

 À Morombe on prend un camion brousse pour rejoindre Tulear. 

Grand folklore, une bétaillère transformé en transport humain. 23 heures là dedans, un calvaire. 

Des banquettes si étroites que même moi avec mon 1 m 59 , j'ai juste les fesses qui reposent assises, les cuisses dans le vide, les genoux qui tapent contre la banquette avant avec encadrement métallique. 

Aux pieds sous la banquette un coq et une poule qui prennent de plus en plus de place, voir se poser sur nos pieds et quand on les poussent on a droit à un gentil coup de bec.  

Un camion surchargé, des adultes, des enfants partout même dans l'allée,  voyage en partie de nuit donc tout le monde est affalé sur les provisions, sous nos sièges, sacs de riz, poulets, ha! au moins il n'y a pas de cochon, qu'elle chance.

 La musique à fond comme dans une discothèque, les gaz d'échappement qui nous sont souvent retournés par le vent, là encore pas d'arrêt pipi, j'avais prévu, heureusement, j'ai coupé une bouteille d'eau. Je me cache avec une grand tissu ainsi je peux faire.

"Mais il est trop tard je suis malade, je n'ai pas assez bu en mer".

 Il fait vite froid après le couché du soleil, on ne peux pas descendre la bâche de protection est coincée par les attaches des marchandises qui sont sur le toit.

La cerise sur le gâteau, une route qui autrefois était goudronnée, aujourd'hui il ne reste que des vestiges, on a droit à une piste pleine de trous.

Inutile de dire que quand on arrive à TULEAR on est super content bien que tout cassé.

Après avoir remis nos os en place on va se reposer à l'hôtel. Que c'est bon de pouvoir s'allonger 2 nuits à l'hôtel pour nous remettre de cette expédition.

À TULEAR, je vais chercher une améthyste rose qui en fait est un Quartz. Dans un magasin, nous sommes (Juan et moi) accueillis par un français et d'où? de Bretagne, comme ça sent bon la mer de chez nous!.

Il veut me vendre une améthyste taillé, je préfère brut. Il finit par me donner 2 améthystes violette et une rose, Juan a aussi eu droit à son améthyste. Merci à ce monsieur généreux. 

Finit le camion brousse maintenant le bus, direction ISALO pour le parc national. Très cher, mais il est vrai que c'est beau.

Dans le parc un lémurien gris pas vraiment farouche tourne autour des cuisiniers qui préparent les repas pour des visiteurs. Un hibou vient nous rendre visite en plein jour.

 Une cascade, 2 piscines naturelles, une bleue très turquoise, l'autre noire, on marche dans le canyon, c'est vert, c'est magnifique. 

On repart content de cette visite, même si on a pas vu d'autres lémuriens, il fait trop frais, ils sont encore dans les grottes au chaud dans la montagne.

En route pour FINARANTSOA . Ville trépidante, on passe une nuit et on repart pour ANTSIRABE, JUAN  doit repartir pour l'Europe on ne traîne pas, on repart après une nuit pour TANANARIVE.

Je suis bien malade, fièvre et épuisée. Je consulte un médecin à Tananarive qui me dit c'est la malaria, médicaments pour ça.

Il s'avéra plus tard que ça n'était pas le palu mais une infection urinaire rénal avec une anémie aggravé. En tout 6 jours d'hôpital, 2 au Laos et 4 en Thailand.Avec rapatriement du Laos en Thailand par avion sanitair, oxygène, prise de tention toutes les 20 minutes.

Un voyage chargé de nouvelles expériences et accompagnée d'un homme bien sympathique. 

Madagascar inoubliable !.

L'aventure continue, je reprends la route direction l'Asie. Avant une halte à La Réunion pour voir ma sœur qui est là depuis 1981, que je n'ai pas vu depuis 12 ans.

La Réunion est une  île de toute beauté, qu'on aime la mer ou la montagne elle satisfait tout le monde.

                                                   Cascade de la rivière des pluies

Des randonnées comme le Pic d'Adam à partir du bois des nèfles, ou Le Brûlé à partir du parking de la Providence.

Une plus longue et plus difficile randonnée pour moi.

Le volcan de La Fournaise. Après avoir passé une nuit au gîte du volcan dans la plaine des sables, ma sœur et moi, tôt le matin nous allons au parking du Pas de Bellecombe, on quitte la voiture à 7:15, on marche 5 mn sur un sentier qui nous mène à 515 marches, MF les a compté. Descente trop facile, quand je pense à la montée ! Non je préfère pas y penser.

Au début tout va bien, un peu de brume du soleil, de la petite pluie en averses. Le temps commence à se dégrader vers 9:40, grosse pluie, vent froid. MF qui avait rebroussé chemin à la hauteur de La Chapelle Rosemon, devrait m'attendre à  l'abris dans la voiture.

Je continue à monter sous la pluie, je me dis la pluie va s'arrêter et bien non elle ne me lâche pas fait la rando avec moi.

La montée devient de plus en plus pénible. C'est épuisée et déçue que j'arrive au sommet  je ne peux pas voir dans le cratère du volcan il est plein de brume. 

Chance, la pluie s'arrête juste le temps de quelques photos, même pas le temps de m'asseoir pour grignoter un biscuit que la pluie revient encore plus forte qu'avant. Il est 10:40.

                                                           Montée vers le volcan

Le retour plus dure que la montée, la roche est glissante et bien sûr je glisse, pas de mal je me relève et continu.

J'avais eu chaud pour monter maintenant j'ai froid, j'en ai les cuisses qui tétanisent, les doigts engourdis et mon Kway n'est plus imperméable.

 Je n'ai pas envie de descendre, je n'ai pas le choix, il faut y aller, le temps ne s'améliore pas au contraire. Sous la pluie je fais quand même des photos, histoire de me motiver. 

Ça n'en finit plus de descendre, enfin j'arrive en bas des 515 marches, là le courage me lâche. Je me demande comment je vais réussir à monter tout ça! je puise dans le reste de mes forces et me voilà à la voiture toute dégoulinante de  pluie, la falaise m'a déversé des seaux d'eau sur la tête au passage, mes pieds  clapotent dans mes chaussures.

Marie France fait tout pour me réchauffer, me réconforter.

Il est 13:20. On repart pour une destination plus chaude, Saint Philippe, un gîte dans la forêt pour la nuit, il ne cesse de pleuvoir, la petite route qui mène au gîte est sous le brouillard, on arrive et là, pas d'eau, la canalisation qui part de la montagne est bouchée, un seau d'eau de pluie pour les toilettes, des bouteilles pour le reste.

On est bien il fait plus chaud qu'à la montagne, cette grande maison pour nous toutes seules.

Apres une super nuit calme et reposante il fait soleil, on repart pour la mer près de Saint Gilles les Bains. On prend un bain dans une eau à 28° au lieu dit l'Hermitage.

Quelques poissons au bord de l'eau. Bien que le lagon soit calme il y a du courant. À Saint Gilles on va se manger une pâtisserie, MF un rocher coco, moi un baba au rhum bien arrosé, délicieux.

                                                         Eau cristalline du lago

Trois jours extras. Rentrée sous le soleil à Saint Denis.

                                                                      Au revoir Susy et Rogate

Le long séjour  en Afrique se termine.

Venu ici pour 3 mois, je quitte le pays après 36 mois de présence. Ne me demandez pas pourquoi tant de temps dans ce pays! Je ne sais pas moi même. Prise dans diverses activités, comme aide aux orphelins, soutien scolaire, enseigner en maternelle, travailler auprès des paysans dans les villages, les encourager dans le reboisement, la culture sans produit chimique, sans brûlis, aider les jeunes agriculteurs dans le suivi de leur travail. Préparer une bibliothèque, travailler dans une entreprise en tant qu'associé, marketing etc... 36 mois riche en expérience expérience.

Un peuple bien particulier, une cuisine tout aussi différente que les idées  de nul par ailleur, des croyances qui peuvent sembler incroyables en 2017. Les sorciers, qui transforment les gens en cochons, chèvres et oui ici ça existe dans les croyances,  on se croireait au moyen âge. On tue encore les voleurs dans la rue, on les frappe presque à mort, et on les brûle. Pas plus tard  que la semaine dernière mi- mars 2017 c'est arrivé. Avec les coutumes vaudou, on tue,  prélève organes ou tête pour les cérémonies. Incroyable mais vraie au 21 eme siècle.

 J'ai trouvé sur ma route des gens charmants, cultivés,  chaleureux, honnêtes, heureusement parce que les menteurs, les escros pullules,

Toutes ces personnes auront faites que je garde un bon souvenir du Togo, du Burkina Faso, du Ghana, pas du Benin où dans ma chambre d'hôtel j'ai été agressée par 4 jeunes armés et pendant  2h30 le pistolet sur la tête menaçait de me tuer. Ils voulaient de la drogue et de l'argent, bien sur ils m'ont dévalisé! La police a pris ma déposition sur une feuille de papier volante sans date ni cachet du bureau de police. Juste de quoi soulager un peu mes émotions.

J'ai travaillé pour une entreprise Togolaise qui a fourni de la nourriture pour les prisons du Togo, près de 33.ooo.ooo CFA, impossible de se faire payer par l'état, même avec un contrat de vente, délais de livraison respecté, un contrat de dates de payements. Aujourd'hui l'entreprise qui voulait aider les Togolais des villages afin d'éviter l'exode vers les villes en leur donnant de quoi vivre, cette entreprise ne peut plus fonctionner. Depuis on a appris que nous n'étions  pas les seuls à s'être fait avoir par l'etat Togolais.

Pourtant je ne garde pas un mauvais souvenir du Togo.

 Je vous disais que je quittais l'Afrique  pour.... dans un première temps l'île de La Réunion, puis Madagascar et l'Asie, Chine, Thaïlande, Cambodge, Vietnam Indonésie et bien d'autres pays.

Me voilà de retour sur les routes, contente de continuer ma route. Un peu de regret d'avoir laisser de vrais amis.